M. David Lesbarrères, biologiste à l’Université Laurentienne, nous explique que les amphibiens sont en voie de disparition dans le Nord de l’Ontario.
« Les populations d’amphibiens font face à de nombreuses menaces dans le Nord de l’Ontario telles que la disparition des habitants, l’absence de connectivité et les MIE (les Maladies infectieuses émergentes des amphibiens) », dit-il.
En fait, la situation à Sudbury présenterait un cas extrême. Le sort des grenouilles, déjà menacées par ces facteurs externes, serait empiré par une cannibalisation de leurs effectifs. Au lieu de veiller au bien-être de leurs populations, plusieurs grenouilles plus âgées empêcheraient l’épanouissement des têtards en consommant les substances nutritives de leurs œufs avant que ceux-ci aient éclot.
Heureusement, M. Lesbarrères affirme être à la recherche d’une solution. « Ma recherche intègre ces différentes menaces pour mieux appréhender l’adaptation aux changements environnementaux de manière à améliorer notre compréhension du déclin global des populations d’amphibiens », précise-t-il.
Qui le sait? D’ici peu de temps, peut-être que le chercheur trouvera une solution permettant aux grenouilles de s’épanouir à nouveau dans le contexte laurentien, le Nord ontarien, le Canada en général, et même le monde entier.